dimanche 3 mai 2015

This is auch New York (après tout, c'est le printemps)

 
Le temps avance avec ses petits pas, petits pieds, petites mains qui se resserrent chaque jour autour de nos cous.
Ces derniers temps, j'ai pensé au ventre. A son rôle dans la vie. a ces moments où l'on oppose le coeur à la raison mais où l'on ne se demande jamais ce qu'en pense le ventre.
Tout part de lui pourtant.
Des premiers papillons aux frémissements du coeur, des pulsations s'intensifiant au tic tac de l'horloge, tout s'y ressent. Tout s'y joue.
                           Je t'aime de tout mon ventre
Voilà le genre de déclarations qu'il nous faudrait faire.
 
Ces derniers temps j'ai aussi beaucoup pensé aux déclarations d'amour. Aux formes qu'elles prennent, aux pourquoi, aux comment.
A la pudeur qui empêche parfois de les faire. Au medium qui gêne parfois leur perception.
Alors j'envoie des carte, des mots, des gribouillis, des chansons, alors je parle de tout et de rien et les deux ont en fait la même importance, et je ne sais pas si le message a bien atteint son destinataire.
 
J'attends vos lettres d'amour, écrivais-je en août. Vous attendez peut-être aussi les miennes.
Je crois que ce lieu où est aussi, est avant tout, le lieu de mes déclarations d'amour, à vous, à vos yeux bienveillants, à ceux qui sont là et à ceux qui ne le sont plus, une déclaration générale mais particulière, pour chacun de vous. Ici, je m'efforce d'en laisser les traces.
 
 
 
 

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