lundi 28 septembre 2015

Prendre le vert à Konpong Cham

Un peu de vrac parce qu' en si peu de temps tellement de, de nouveaux, de beaux, de silence et de bruit, de crabes en laisse, de zébus en boîte de nuit, de Helloooooooooooo et de consonnes khmères mal prononcées, de maisons en bois sur pilotis, de glaise sur la route et sur la peau, de sacré à l'abandon et de précieux en quotidien banal.

Quitter la ville un peu, pas très loin, en trois jours tout oublier déjà, comment s'appellent nos rues, à quelle heure dormir-manger-se réveiller, comment communiquer quand on ne parle pas la même langue mais avec des efforts des deux côtés on réussit, presque.



Est-ce qu'on se passe de mots lorsqu'on ne veut pas décrire mais ressentir et comment dit-on quand on veut transmettre un ressenti? Ressentrir? ce n'est pas très joli, et je préfère lorsque c'est joli. On ne dit pas, on fait, voilà. On essaye. Le mieux après tout, c'est aussi de laisser aux autres la possibilité de le faire à notre place.



 






samedi 19 septembre 2015

Bitter sweet

Le temps, c'est bizarre, ça ne passe jamais comme il faut, jamais comme on veut, jamais comme on croit.

Plus d'une semaine ici et c'est à peine, c'est déjà, c'est si long parfois et on ne s'y reconnaît plus.


Les départs et les arrivées se ressemblent, je m'en rends compte petit à petit, comment font-elles (ils aussi) , celles que je rencontre qui font de ces arrivées/départs leur quotidien?
C'est nouveau mais c'est toujours, mais c'est encore, le même processus à suivre, les même questions à se poser, les mêmes bleus au coeur quand survient le Heimweh et la même chaleur dans les yeux quand ici vous sourit.



"Bitter sweet", c'est une expression que j'aime, c'est une expression adéquate, c'est doux et amer à la fois mais ce n'est jamais fade, après tout c'est peut-être pas plus mal.





 

 
 
et grâce à Internet, retomber sur Roal Dahl
 

lundi 14 septembre 2015

assister à la naissance d'un souvenir

Le lieu où a cela de pratique qu'il peut faire des kilomètres et pourtant ne pas bouger.

Le décor à présent est cambodgien et le contenu risque d'en être bouleversé.

Pour cette rentrée, on fera simple : quelques photos parce que c'est joli, c'est rigolo, c'est nouveau ; une phrase tirée du livre qui accompagne ce début de voyage, et si Paris-Athènes semble ne rien avoir en commun avec Montpellier-Phnom Penh, il est des mots qui toujours font écho.

À très vite.









 
J'avais l'impression que quelque chose se produisait en moi durant cette promenade, peut-être étais-je tout simplement en train d'assister à la naissance d'un souvenir.
Vassilis Alexakis, Paris-Athènes