jeudi 29 octobre 2015

when there is nothing left... there is always a cat

des idées qui passent par là, en ce moment il y en a beaucoup; certaines d'ailleurs contradictoire mais au final le temps gagne toujours et comme je n'en ai pas, elles restent au placard et les contradictions ne font que se heurter l'une à l'autre dans ma tête sans dommages collatéraux.
Bon.

C'est bizarre ce sentiment d'être en décalage avec le reste du monde; avec ces endroits où il fait froid et je rêve de gâteaux aux pommes  et de tasses de thé brûlant mais ici à quoi cela servirait n'est-ce pas?
Décalage aussi avec ce que les autres attendent de moi, avec ce qui comment où ils croient que je suis/fais/ressens et en fait rien de tout cela; du bruit, du chaud, du mille à l'heure, de l'agacement et des sourires pour surmonter , des remises en questions, des remises en jeu, des remises en rêve.

Les saisons vont changer et on devrait arriver, après celle des pluies, à la fameuse saison sèche. Je me demande si ici aussi l'air et les couleurs et le temps bougeront ou si tout restera immuable; comme collé dans la moiteur tropicale. Réponse bientôt, peut-être.

En attendant des aventures plus trépidantes, il ne reste qu'à aller au cinéma, emprunter toutes les Bd de la médiathèque, en apprendre plus sur les khmer rouges, réutiliser mes 4 mots de khmer, manger au resto végétarien, s'étonner avec mes élèves, chanter avec des américains, manger du crabe et photographier les chats.


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