écrire, murmurer , montrer, dire tout haut et penser tout bas, apprendre à faire des cocottes en papier, lancer des défis, tuer le temps , parler de Hambourg, de Phnom Penh et de tout le reste, se souvenir de choses et garder des traces d'autres.
samedi 21 mars 2015
The sky is yellow and grey and I'm feeling blue
Peut-être le changement de saisons comme on dit, les humeurs du printemps qui ne sait pas vraiment s'il arrive ou repart, nos humeurs à nous et les rires et les pleurs, les giboulées sur mes joues, le soleil sur mes lèvres, je ne sais plus à quoi je joue, je ne sais plus de quoi je rêve, tout est un entre deux, rien n'est figue ou raisin et écouter en boucle mes chansons tristes préférées, de Nick Cave aux Demoiselles de Rochefort, trainer sur internet pour d'autres chansons mélancoliques, et puis soudain tout oublier dehors le soir autour d'un verre et se dire que le temps est doux, et se dire que tout va bien après tout et espérer après les nuages, on ne sait jamais s'ils cachent la lumière ou la pluie.
dimanche 8 mars 2015
Oldies
Ces jours -ci retour vers le passé, mots, images, sons que l'on avait oubliés et qui réapparaissent au détour d'une rue pavée
Souvenirs aussi du printemps, qui comme toujours revient et le parfum dans l'air, la lumière du soleil sont les même ici et cela fait sourire.
A propos de souvenirs, on continuer à s'en créer , entre Paris et Hambourg.
Souvenirs aussi du printemps, qui comme toujours revient et le parfum dans l'air, la lumière du soleil sont les même ici et cela fait sourire.
A propos de souvenirs, on continuer à s'en créer , entre Paris et Hambourg.
lundi 2 mars 2015
à continuer
Ournewnewmemories se délocalise, le temps de deux clichés
Copenhague / Lisbonne - mais qui est allé où?
Il semblerait que l'arrivée du printemps soit un moment qui sied bien à Hambourg, on y ressent plus fortement l'humeur du port et le vent nous souffle aux oreilles des histoires de marins, de sirènes et de trésors perdus.
Aux embruns s'entremêlent aussi nos histoires de ces lieux connus, de ces lieux qui manquent, dont l'inventaire est à encore à dresser.
Copenhague / Lisbonne - mais qui est allé où?
Il semblerait que l'arrivée du printemps soit un moment qui sied bien à Hambourg, on y ressent plus fortement l'humeur du port et le vent nous souffle aux oreilles des histoires de marins, de sirènes et de trésors perdus.
Aux embruns s'entremêlent aussi nos histoires de ces lieux connus, de ces lieux qui manquent, dont l'inventaire est à encore à dresser.
jeudi 19 février 2015
Le temps de rattraper le temps perdu
Le temps de rattraper les lignes manquées et les actes tracés à la craie sur tableau noir, de dire adieu à des rêves de déjà grand, et pourtant on y a cru ; de laisser les moutons passer leurs barrières avec plus d'entrain, car enfin cette année est la leur ; de courir après les couleurs éparpillées dans le gris de la ville, à la nage ou vélo.
Il y a de longs couloirs sombres où ma tête s'est cognée 100 fois sans ne jamais apprendre la leçon ; il y a de grandes tours au dessus de mon ombre qui empêchent toujours le soleil de percer et il y a le bleu au delà du nuage aperçu dans le coin du rétroviseur.
Le temps perdu à choisir des oeufs, à gravir des montagnes, à manger du pain, à penser à Neruda avec le pain, à reprendre un œuf, à redescendre le chemin, à regarder la montagne, à surplomber les nuages, à surplomber le monde, à vouloir chanter plus fort, à vouloir susurrer plus de mots, à tenter de faire vibrer les cordes, à s'ennuyer, à s'épuiser, à se vomir, à se cacher du miroir, puis à s'adoucir, à chercher le beau, à chercher le clair, à penser à demain, à hier, au canard sur le lac et dans l'assiette, à lire Thomas Mann et l'Inde, à se remémorer, à regretter, à ne plus savoir pourquoi, à ne plus savoir pour qui, à ne plus savoir si.
J'aime tout ce temps perdu à tout cela et quoi qu'il advienne, comme pour tenter de le retrouver, quoi qu'il advienne, c'est vers le sud que je cours.
mardi 3 février 2015
dimanche 25 janvier 2015
lire, voir, goûter, écouter, etc
Ces derniers jours,
voir le soleil briller sur Hambourg et une semaine plus tard ses toits et ses rues se recouvrir de neige. Les trottoirs craquent sous les pas, les luges sont de sortie, les bonhommes de neige aussi. Et puis le lendemain, plus rien.
lire Georges Arthur Goldsmicht et croiser à ses côtés Nietszche et Kafka. Il y a tant de livres à lire encore, une seule vie ne suffira pas. Mais dans les pages de cet allemand devenu français, découvrir la force du langage telle qu'on ne la soupçonnait pas, se rappeler aussi pourquoi il est si important d'apprendre une langue étrangère et à quel point elle restera étrangère tant qu'on ne la vivra pas.
écouter de la musique allemande afin de se sentir moins bête, moins enfermée sur soi-même. Et ainsi, se passer de la crème avec Sven van Thom.
sentir l'odeur de la brioche anglaise qui dore lentement dans le four et apportera sa dose de sucré aux jours à venir qui s'annoncent encore gris
goûter les crêpes françaises, les gaufres allemandes, les chocolats russes aux fêtes des écoles où l'on doit redoubler d'ingéniosité pour attirer parents et enfants et se dire que l'union internationale dans la gourmandise n'est peut-être pas impossible.
toucher enfin l'air froid sur le bout des doigts, du nez, des joues, et rêver sans doute déjà au printemps.
voir le soleil briller sur Hambourg et une semaine plus tard ses toits et ses rues se recouvrir de neige. Les trottoirs craquent sous les pas, les luges sont de sortie, les bonhommes de neige aussi. Et puis le lendemain, plus rien.
lire Georges Arthur Goldsmicht et croiser à ses côtés Nietszche et Kafka. Il y a tant de livres à lire encore, une seule vie ne suffira pas. Mais dans les pages de cet allemand devenu français, découvrir la force du langage telle qu'on ne la soupçonnait pas, se rappeler aussi pourquoi il est si important d'apprendre une langue étrangère et à quel point elle restera étrangère tant qu'on ne la vivra pas.
écouter de la musique allemande afin de se sentir moins bête, moins enfermée sur soi-même. Et ainsi, se passer de la crème avec Sven van Thom.
sentir l'odeur de la brioche anglaise qui dore lentement dans le four et apportera sa dose de sucré aux jours à venir qui s'annoncent encore gris
goûter les crêpes françaises, les gaufres allemandes, les chocolats russes aux fêtes des écoles où l'on doit redoubler d'ingéniosité pour attirer parents et enfants et se dire que l'union internationale dans la gourmandise n'est peut-être pas impossible.
toucher enfin l'air froid sur le bout des doigts, du nez, des joues, et rêver sans doute déjà au printemps.
Hambourg continue d'avancer
Sépare toi d'Hier pour avoir Demain
jeudi 15 janvier 2015
Chaos, étoile et charlie des 2 côtés du Rhin
1
Man muss noch Chaos in sich haben, um eine tanzenden Stern gebären zu können.
Il faut avoir encore du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse.
Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
2
Our new new memories #2
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