mercredi 16 septembre 2020

Au jardin

 

Je te sais plein d’ histoires et de secrets

 et de ces sentiers cachés dont nos pas se tiennent loin

 aléas des travaux et des efforts non faits. 

je te sais plus grand que ce que les yeux peuvent dire ;

 et bien plus complet qu’un simple nom sur une carte.

 Je te sais haut et fort tels les plus vieux arbres sur tes plus vieilles pierres ;

 je sais que les inconnus et les illustres ont parcourus tes allées, sans qu’ on n’ en sache rien.

 Je sais l’emplacement de l’arbre à secrets mais je ne sais pas qui le débarrasse de ses messages et quand, et je ne sais plus si moi- même j’en ai déjà déposés- n’est-il pas triste de ne plus se souvenir de mots d’amour ni de ses souhaits? 

Je te sais toujours accessible, poumon caché en bordure des anciens remparts, lieu de repos ou d’attente, les yeux en larmes ou bien plissés par le soleil.

 Je te sais vaste bien que petit et beaucoup plus intéressant que tous tes frères aux quatre coins du pays. 

En vérité, avouons - le, je te connais mal.

 Je te sais là, et cela me suffit.



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