La force, c'était peut-être de partir
alors que mes pieds ne vouaient pas quitter le sol
ni mes mains te lâcher.
La force, c'est celle qui me manque pour imaginer l'après
sans tes yeux,
pour comprendre que j'attends des oiseaux
qui ne reviendront pas
que j'entretiens dans mon coeur de vieux chants
qui ne seront repris par personne.
La force, elle a ce lion a côté d'elle
et elle le promène comme un félin de compagnie, le plus cruel et le plus royal de tous ceux des histoires de rois.
La force, c'est une femme,
mais je sais bien que ce n 'est pas moi.
Je me tiendrais loin du lion, si j'étais elle,
je me tiendrais loin des rois,
je me ferais un petit nid dans une petite cabane au fond des bois,
le soir venu j'en refermerais bien la porte et les volets,
le soir venu je resterais seule pour pleurer
parce que tu n'es plus là.
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