écrire, murmurer , montrer, dire tout haut et penser tout bas, apprendre à faire des cocottes en papier, lancer des défis, tuer le temps , parler de Hambourg, de Phnom Penh et de tout le reste, se souvenir de choses et garder des traces d'autres.
dimanche 19 avril 2015
vendredi 10 avril 2015
Il y a tant de chemins à emprunter
Sortir de chez soi, claquer la porte, deux tours de clés, trois étages à descendre, la rue à suivre jusqu'au bout, le métro à prendre, voir les stations défiler, descendre avant d'oublier, remonter d'autres escaliers, attendre le train sur le bon quai et puis s'asseoir.
8 heures plus tard, 8 heures de paysages à toute allure, 8 heures pendant lesquelles les langues ont changé, les voyageurs aussi, au bout du bout il y a un visage connu et il y a un nouveau chemin.
Monter les escaliers, traverser la rue, suivre les bâtiments, monter dans la voiture, traverser le pont, poser son regard sur le fleuve et sur les bourgeons des arbres, descendre, monter encore, boire un thé.
La suite n'est pas bien différente : tram, métro, pieds, rencontres, hasards, routes qui se croisent, regards perdus, thés, bière et vodka, de la musique, des rires, de l'anglais, du français, du polonais, du brouillon, du bruit, du soleil qui arrive enfin, le magnolia qui s'ouvre par devant la fenêtre.
Et puis de nouveau le départ, la porte à fermer, la route à suivre, le bus à trouver, un autre visage ami à l'arrivée et encore et toujours la délicieuse sensation de partir en voyage, de trouver ces nouveaux chemins à emprunter.
Ournewnewmemories
Hambourg-Paris
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